Une rentrée 2020 pleine de défis pour les courtiers

Crise sanitaire et prudence des banques : la rentrée 2020 s’annonce pleine de défis pour les professionnels de l’immobilier

L’ANACOFI (Association NAtionale des COnseils FInanciers) tenait début septembre sa traditionnelle Université d’Été, et cela a été l’occasion de différents entretiens diffusés sur Radio Patrimoine.

Michel FLEURIET, Président de l’ANACOFI IOBSP y faisait un point de rentrée attendu sur l’activité des courtiers en crédits, qui ne sont pas épargnés par la crise. Vous pouvez voir ici son intervention complète.

Une météo orageuse depuis fin 2019 pour les relations entre courtiers et banques

Comme nous l’avions décrit sur notre article de décembre 2019, la situation était déjà tendue entre les courtiers et les réseaux bancaires avant la crise sanitaire de la Covid :

Les banques sous pression annoncent des déconventionnements
Face à une situation durable de taux très bas, certaines banques se montrent plus regardantes sur la mise en place de conventions bancaires avec les courtiers.

Les relations entre courtiers et établissements bancaires se durcissent
Plafonnement revu à la baisse, pressions sur le taux de commissionnement, complexité accrue de calculs d’assurance sur simulations : le temps n’est clairement pas au beau fixe en cette fin d’année.

Ce qui inquiète le plus Michel FLEURIET, ce n’est pas le déconventionnement par les banques, mais le rejet par certaines banques du mandat accordé par le client au courtier. Le courtier est le représentant légitime du client et il est force de conseil. Or certaines banques demandent à des clients apportés par un courtier de passer en direct, au mépris du service qu’apportent les professionnels du courtage en crédits.

Même s‘il est bien-sûr plus confortable pour un courtier d’avoir une commission bancaire sur des projets apportés, cela peut se compenser par une commission du client. Mais le non respect, voire même le rejet du mandat donné par le client au courtier est bien plus grave et inacceptable pour la profession de courtier, professionnel du conseil.

Des crédits immobiliers plus difficiles à obtenir

Les conditions d’emprunt se sont durcies depuis le début de l’année 2020, sous l’effet des taux très bas qui pénalisent les banques.
Celles-ci appliquent en plus des recommandations plus strictes apportées par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) :

• le taux d’endettement ne doit pas excéder 33% des revenus
• la durée de remboursement est limitée à 25 ans
• l’endettement maximal est de 7 années de revenus

Comme l’indique un article du Monde du 17 septembre 2020, cela a des conséquences fâcheuses sur l’activité : en encadrant la prise de risque de façon uniforme au-delà de ce que font déjà les banques, les recommandations du HCSF limitent l’appréciation qualitative des dossiers réalisée par les banques et les courtiers. Autrement dit, la règle s’applique à tous les clients, même si le reste à vivre est bon sur un dossier.

Moralité : on assiste d’après Michel FLEURIET à une baisse significative (environ 30%) des transactions depuis la mise en application de ces recommandations.

Une crise sanitaire qui n’arrange rien

Les recommandations du HCSF continuent à s’appliquer, bien que le confinement ait mis un coup d’arrêt naturel à la production de crédit entre mars et avril. Le paradoxe est que la demande en biens immobiliers est forte, mais que les dossiers ne débouchent pas.

Mieux vaut exercer plusieurs activités en tant que courtier

Comme l’indique Michel FLEURIET, les courtiers pluridisciplinaires s’en sortent mieux actuellement  en compensant la perte d’activité en courtage de prêts immobiliers vers le crédit professionnel, l’assurance ou le conseil en investissements financiers.

COURTISIA aide les courtiers à diversifier leur activité

Vous l’aurez compris, la situation est pleine de défis, et il reste heureusement de bonnes raisons de rester optimiste : l’appétence des Français pour l’immobilier est forte, la demande en résidences secondaires explose, et le plan de relance annoncé aura forcément des répercussions positives sur le secteur.

COURTISIA aide les courtiers à garder le cap avec sérénité, en permettant aux courtiers en crédits de diversifier leur activité : courtage en crédits professionnels, conseil en financement

• COURTISIA gère aussi bien l’intermédiation bancaire que le conseil en financement, et cela peut constituer une alternative au déconventionnement par les banques.
• Une diversification assumée vers le courtage en crédit professionnel, avec la sortie de COURTISIA Pack Premium Pro
• Gestion des projets de Portage Immobilier Solidaire avec notre partenaire PORTAGE INVEST
• Courtage de l’assurance emprunteur via notre partenariat avec Simulassur
• De nouveaux partenariats innovants à venir, dont la gestion prochaine de projets de financement participatif (crowdlending / crowdfunding)

Parcours digital pour le client : la stratégie de COURTISIA confortée dans la situation actuelle

Crise sanitaire oblige, vous avez probablement entendu parler des fameux gestes barrières, ce qui rend l’organisation de RDV en présentiel beaucoup plus compliquée.

Heureusement pour nos clients courtiers, COURTISIA a mis en place dès début 2019 la signature électronique de mandats, solution qui leur permet de continuer à travailler même en situation d’interactivité à distance avec leurs clients.

Comme indiqué dans notre article d’octobre 2019, COURTISIA a pour ambition de proposer un parcours digital complet, depuis la prise de contact initiale jusqu’à la signature définitive.

La crise sanitaire actuelle nous montre l’importance de cette stratégie, qui sera confortée et amplifiée dans les mois à venir. Avec un objectif prioritaire : aider nos clients à développer leur activité en toute sérénité, en attendant des jours meilleurs.